« Cette manœuvre d’envoi ou d’affalage du Grand-flèche peut paraître impressionnante mais elle n’a rien de dangereuse si elle est réalisée dans de bonnes conditions et en respectant la bonne procédure. Il faut y aller calmement et avec une bonne coordination. Dans ce cas, tout se passe très bien », explique Mathieu Feurprier qui a commandé cette manœuvre une bonne centaine de fois sans doute depuis que le commandement de Pen Duick, le voilier fétiche d’Éric Tabarly, lui a été confié.
Lire l'article et voir la Vidéo
« Pen Duick et son équipage sont heureux quand on navigue autour de 11 nœuds. C’est sa vitesse. Ça nous est arrivé d’atteindre les 14 nœuds mais 11 nœuds, c’est bien. Son sillage se referme bien derrière lui, la carène a fait son trou. À la différence d’autres voiliers plus modernes, Pen Duick ne navigue pas – sur – l’eau mais – dans – l’eau. Je pense souvent à un zip de fermeture éclair. Derrière son passage, comme le zip, tout se referme : ni vu, ni connu. Magique ! ».
© Photo: Franck BAUR